Déjeuner dans les Cévennes
Déjeuner dans les Cévennes

Départ en direction d'Arles puis de Nîmes. Par de petites routes pittoresques nous rentrons dans les Cévennes et nous continuons jusqu'au Col de Pendedis pour le déjeuner qui sera précédé par un marché Cévenol.
Exemple de menu : Charcuterie Cévenoles - Crudités - Cuisse de grenouilles - Gigot de Mouton des Causses et légumes - fromage cévenoles - Coupe Raiole - vin et café. Détente Cévenole, dégustation d'oreillette et vin blanc.
Départ en fin d'après-midi pour Marseille

Déjeuner dans les Cévennes

Tarifs :
Prix : 56 € par personne
Horaires :
Aubagne 07h30
Dromel 07h50
Baille 08h00
Canebière 08h15
Aix 08h45
Sur demande :
Autres prises en charges possibles pour groupes de 10 pax et +
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44

Inclus

Transport en autocar aller-retour
Le déjeuner au restaurant

Non inclus

Les dépenses à caractère personnel
Carte d'identité ou passeport en cours de validité.
Les horaires indiqués en Brochure et sur le site sont les horaires de départ de l'autocar, il est vivement demandé de se présenter au point de prise en charge au moins 10 mn avant l'heure de départ

Informations :

À l'origine, le terme géographique Cévennes fut employé pour désigner toute la bordure sud-ouest, sud, sud-est et est du Massif central. Ainsi, les Cévennes, au sens le plus étendu, sont constituées de nombreux petits massifs ou de moyenne altitude, en commençant par la Montagne Noire dans l'Aude, les monts de l'Espinouse et du Caroux (parc du Haut-Languedoc) puis les Petites Cévennes car elles disparaissent sous le causse du Larzac, l'un des Grands Causses, reviennent avec le pic du Saint Guiral et la montagne du Lingas, le massif de l'Aigoual, les étroites vallées des Gardons, la montagne du Bougès, le Lozère, ensuite en Ardèche celui du Tanargue longent toute la partie orientale de la vallée du Rhône pour se terminer avec le massif du Pilat au nord-est. Toutefois, certains géologues, autrefois, y ont inclus les monts du Lyonnais et le rebord qui se prolonge jusqu'à Dijon.

Aujourd'hui et au sens strict, et c'est la définition retenue par le célèbre explorateur et spéléologue Martel, la « région Cévennes » essentiellement constituée de massifs schisteux et granitiques est attribuée à la partie comprise entre le massif du mont Lozère au nord et le massif du mont Aigoual au sud-ouest4.
Au sens large, elles sont à cheval sur neuf départements : le Tarn, l'Aude, l'Hérault, l'Aveyron, le Gard, la Lozère, l'Ardèche, le Rhône et la Loire. Au sens strict en revanche, elles ne concernent que les départements de la Lozère et du Gard. Le Parc national des Cévennes est d'ailleurs situé en Lozère pour sa majeure partie. Le point culminant est le mont Lozère au pic de Finiels (1 699 m). Un des points les plus remarquables est le mont Aigoual (1 567 m) à la limite du Gard et de la Lozère. Il s'agit d'une chaine de basse et moyenne montagne, formée de nombreuses vallées encaissées4.


Les Cévennes depuis le mont Aigoual
La région reste aujourd'hui encore particulièrement enclavée. Elle constitue une marge territoriale tant au niveau socio-économique qu'au niveau écolo-climatique. Elle est caractérisée au niveau bio-géographique par un très fort gradient altitudinal4.
Les principaux villes et villages de la région sont Alès, Le Vigan, Sumène, Valleraugue, Ganges, Saint-Hippolyte-du-Fort, Sauve, Lasalle, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Jean-du-Gard, Anduze, Florac, Saint-Germain-de-Calberte, le Pont-de-Montvert, Villefort, Génolhac, Bessèges, Saint-Ambroix, Les Vans.

Histoire

Les Cévennes conservent la mémoire de Robert Louis Stevenson, précurseur du tourisme moderne, qui parcourut la région à pied, accompagné d'un âne, au cours de l'année 1878 et en fit un récit remarquable dans son ouvrage Voyage avec un âne dans les Cévennes.
Les Cévennes furent le théâtre de la guerre des camisards, opposant les partisans de la Réforme (protestants) aux troupes (catholiques) du roi (les dragons) entre 1702 et 1704-1705 (mais dans les faits, la répression dura jusqu'à la Révolution française).
Dès les xvie et xviie siècles, les diocèses de Mende, Nîmes, d'Alais (Alès) et d'Uzès furent agités par les guerres religieuses. Bien que sans cesse persécutés (dès 1660 avec les dragonnades), les protestants y étaient nombreux quand la révocation de l'Édit de Nantes (18 octobre 1685) vint les frapper d'une proscription générale. On leur envoya alors des missionnaires et des soldats, qui en convertirent quelques-uns seulement. En effet, le plus grand nombre préféra se cacher dans le maquis cévenol (« le désert »), s'expatrier ou souffrir pour ses croyances.


Ce n'étaient que temples renversés, pasteurs mis à mort, hommes envoyés aux galères, vieillards, femmes et enfants jetés en prison, comme à la Tour de Constance à Aigues-Mortes où la protestante Marie Durand passa 38 ans de sa vie et avait gravé sur le puits central de la cellule commune le mot « résistez » (register))6. Les protestants répliquèrent par de nombreuses rétorsions en pays catholique (nombreuses églises brûlées, assassinat de représentants de l'intolérance religieuse : ainsi l'assassinat de l'abbé du Chayla au Pont-de-Montvert en 1702). Beaucoup se réfugièrent dans les Cévennes ; mais, là encore, l'inquisition les poursuivit, et des milliers y périrent sur le bûcher ou sur la roue.
Le premier foyer d'insurrection vit le jour en Lozère, dans le massif du Bougès où un groupe d'une cinquantaine de personnes, animé par le « prophète » Abraham Mazel, se rendit au Pont-de-Montvert pour délivrer les huguenots faits prisonniers et torturés par l'abbé du Chayla, affrontement au cours duquel ce dernier trouva la mort7. Ainsi commença la guerre des Camisards (1702). Désespérés par la répression qui s'ensuivit, quelques montagnards et paysans cévenols (environ 2000) s'armèrent, les uns de faux, les autres de fourches, d'autres d'épées ou de fusils et, des montagnes du Gard, la révolte se propagea dans le pays d'Alais (aujourd'hui Alès) et aux environs de Nîmes, principalement en Vaunage pour ce qui est du « bas pays ».

Comme tous les hommes de parti, les Camisards ont été mal jugés : les uns en ont fait des brigands, d'autres des héros, ceux-ci des prophètes, ceux-là des sacrilèges et des impies. C'étaient de pauvres paysans honnêtes qui, las d'être rançonnés et vexés par les gens de guerre, se battaient simplement pour la défense de leurs biens, de leurs valeurs, de leurs libertés et de leurs vies. Ils en voulaient surtout aux gens d'Église et au pouvoir royal, dont l'intolérance et le fanatisme sollicitaient sans cesse contre eux de nouvelles persécutions. Les catholiques mirent tout à feu et à sang dans ce pays, n'épargnant ni l'âge ni le sexe. On cite des villages où plusieurs femmes enceintes furent égorgées et dont les enfants, arrachés de leur sein, furent portés en procession à la pointe d'un pieu.

On sait que cette guerre d'extermination dura trois ans. Mais la répression dura jusqu'à 1744, voire 1787, date de l'Édit de Versailles peu avant la Révolution. Les camisards marchaient jour et nuit, et par bandes ; ils appelaient frères leurs chefs. Jean Cavalier, qui commandait les bandes de la plaine ou du pays d'Alais, était un garçon apprenti-boulanger à peine âgé de vingt ans. Ardent et courageux, il passait pour un prophète et avait sur ses compagnons un pouvoir absolu. Il eut à combattre le maréchal de Montrevel, ce qu'il fit avec succès ; mais il se rendit au maréchal de Villars. On dit que le grand roi s'étant fait présenter le jeune héros, à la vue de son air chétif et de sa petite taille, il haussa les épaules et lui tourna le dos.

Les Cévennes sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 28 juin 2011 dans un ensemble plus grand, les Causses et les Cévennes.
Date(s) de départ:
Tarifs :
Prix : 56 € par personne
Horaires :
Aubagne 07h30
Dromel 07h50
Baille 08h00
Canebière 08h15
Aix 08h45
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Nombre de visites : 86473