Petit déjeuner. libération des chambres, Vous pourrez partir à la découverte de la ville de Figueras comme par exemple le musée Dali (entrée non incluse) et les rues commercantes de Figueras. Après le déjeuner laissé libre en ville, 13h départ pour un retour direct à Marseille.
Barcelone :
Barcelone (Barcelona en catalan, prononcé /bəɾsəˈlonə/, et en castillan, prononcé /baɾθeˈlona/) est la capitale administrative et économique de la Catalogne, de la province de Barcelone, de la comarque d'El Barcelonès ainsi que de son aire urbaine et de sa région métropolitaine, en Espagne.
Barcelone est la deuxième ville d'Espagne en termes de population, d'économie et d'activités, la onzième ville la plus peuplée de l'Union européenne et la sixième en incluant sa banlieue: Plus de 5 millions de personnes vivent dans l'agglomération barcelonaise. La majeure partie des municipalités adjacentes sont en outre rassemblées dans l'Àrea Metropolitana de Barcelona.
Située sur le littoral méditerranéen, elle est traversée par les fleuves Llobregat et Besòs et bordée à l'ouest par la serra de Collserola qui culmine à 512 mètres (sommet : Tibidabo). Elle est considérée comme ville mondiale en raison de son importance dans les domaines de la finance, du commerce international, de l'édition, des arts, du divertissement et des médias. Barcelone est donc un centre économique majeur qui jouit de surcroît d'un des principaux ports méditerranéens et du deuxième aéroport espagnol derrière celui de Madrid-Barajas. Elle est aussi la ville qui possède le plus grand parc métropolitain du monde, le parc Collserola, devant Central Park à New York. Ayant été fondée par les Romains, la ville devint la capitale des comtes de Barcelone puis l'une des villes majeures de la Couronne d'Aragon et, après, la capitale de la principauté de Catalogne. Redessinée plusieurs fois pendant son histoire, elle est aujourd'hui une destination touristique majeure et jouit d'un patrimoine culturel unique. Le palais Güell (en 1984), la Casa Milà, le parc Güell, le palais de la musique catalane et l'hôpital de Sant Pau figurent d'ailleurs sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. En outre, la ville est également connue pour avoir accueilli les Jeux olympiques en 1992 et, plus récemment, le siège de l'union pour la Méditerranée. Chaque année, les visiteurs arrivent par milliers et le nombre augmente de plus en plus. En 2015, un total de 8 988 038 touristes ont visité Barcelone.
Les Quartiers Touristiques :
Les Rambles :
Les Rambles est l'emblématique avenue et lieu de promenade de Barcelone reliant la Plaça de Catalunya, centre névralgique de la ville, au vieux port où se dresse la colonne Christophe Colomb. Elle se caractérise par ses nombreux kiosques dédiés à la presse mais aussi à la vente de fleurs ou d'animaux. C'est aussi le lieu de prédilection des statues vivantes et un lieu idéal pour se restaurer, de nombreux restaurants ou cafétérias la bordant. En son milieu, se tient le marché couvert adjacent de la Boqueria. Elle est complétée par une passerelle, dite Rambla de Mar, permettant d'accéder au centre commercial Maremagnum.
Barri Gòtic :
Au cœur de la Vieille Ville, le Barri Gòtic est le quartier le plus ancien de Barcelone. Il regroupe des vestiges de la Barcelone romaine tels que la muraille ou les colonnes du temple d'Auguste aussi bien que de nombreux édifices de l'époque médiévale dont la cathédrale Sainte-Eulalie et abrite différents bâtiments administratifs d'origine médievale dont la Casa de la Ciutat (hôtel de ville) ou le palais de la Généralité de Catalogne. Du dédale de ruelles, se dégage la Plaça Nova comportant deux tours cylindriques datant de l'époque romaine ou encore la Plaça del Rei siège du Palau Reial Major, résidence comtale puis royale. Très fréquentée aussi, la Plaça del Pi est l'un des pivots centraux de ce quartier s'étendant jusqu'aux abords de celui du Born.
De nombreuses traces des violences de la guerre d'Espagne sont également visibles dans les rues ou sur les bâtiments du quartier. C'est notamment le cas de la Plaça de Sant Felip Neri, où la façade de l'église éponyme porte les marques de mitrailles d'un bombardement de l'aviation nationaliste le 30 janvier 1938.
Eixample &L'Avenue Diagonale :
L'Eixample résulte d'une extension planifiée de la ville par l’architecte Ildefons Cerdà dans son plan Cerdà (en catalan, eixamplar signifie « élargir, agrandir »). Cela se traduit, sur le terrain, par un très sensible plan en damier. Cerdà avait divisé les 9 km2 qui constituent cette partie de la ville en 550 pâtés de maison appelés poma, eux-mêmes entrecoupés par des rues et des boulevards parfaitement parallèles, à l'exception de trois avenues : la Méridienne, au nord dont le tracé nord/sud court le long d'un arc de méridien, la Parallèle au sud dont le tracé est/ouest suit un parallèle et l’Avenue Diagonale (avinguda Diagonal) qui traverse toute la ville du sud-ouest au nord-est.
On y trouve un grand nombre d'édifices modernistes et, notamment la célèbre Sagrada Família, œuvre inachevée d'Antoni Gaudí, commencée il y a plus d'un siècle.
Le Passeig de Gràcia
On trouve au Passeig de Gràcia des œuvres des trois principaux architectes catalans :
la Casa Amatller de Josep Puig i Cadafalch ;
la Casa Batlló et la Pedrera d'Antoni Gaudí ;
la Casa Lleó Morera de Lluís Domènech i Montaner.
On appelle ce pâté de maisons la Illa de la Discòrdia (« l'îlot de la discorde »), car les plus grands architectes modernistes y rivalisaient côte à côte. La maison la plus connue reste néanmoins la Casa Milà de Gaudí, surnommée La Pedrera (« la carrière » en catalan). La Casa Batlló, autre chef-d’œuvre de Gaudí, est déjà un mythe de l'art. Derrière une façade moderniste exceptionnelle, représentant les vagues de la mer après l'accalmie, se cache tout un monde de surprises et une succession raffinée de détails architecturaux… La Casa Batlló a été construite en 1904.
Sagrada Família
Chef-d'œuvre d'Antoni Gaudí, la basilique Sagrada Família est devenue l'emblème de Barcelone. Débutée en 1882, sa construction se poursuit toujours. Seule la façade de la Nativité et ses quatre tours élancées sont aujourd'hui définitivement achevées. Un des points qui a suscité la plus grande des controverses au sujet de la Sagrada Família reste son implantation urbaine dans Barcelonegimeno 1. Quand les travaux débutent, le site se trouve sur des terrains vagues mais l’église est rapidement rattrapée par l’urbanisation de la ville. En 1905, Gaudí réalise un projet pour englober la Sagrada Família dans le plan Jaussely — le plan d’aménagement des quartiers nord et est de Barcelone conçu pour organiser et contenir la croissance de la ville. Gaudí dessine alors un schéma mettant son église catholique au centre d’une place en étoile octogonale plantée d’arbres. Cette organisation donne un recul suffisant pour apprécier le temple dans son intégralité. Cependant, en raison du coût des terrains, le projet est réduit à une étoile à quatre branchesgimeno 1.
En 1902, la Veu de Catalunya publie un dessin du temple réalisé par Joan Rubió i BellverBassegoda2 1, collaborateur de Gaudí dont le nom est Le rêve réalisé. Ce dessin va être complété par la présentation au Grand Palais de Paris du 15 avril 1910 au 30 juin 1910, d’une maquette polychrome à l’échelle 1:25 de la façade de la Nativité ainsi que de dessins de la place de l’Estelada que Gaudí avait proposée à la Mairie de Barcelone. Son projet montre les distances nécessaires pour obtenir une vision parfaite du temple avec un angle de 30 degrés horizontalement et verticalement, et ainsi pouvoir voir les deux façades à la fois. Sa proposition n’a pas été acceptéeBassegoda2 1. Les archives municipales conservent des plans de 1916 présentés par Gaudí lors des débats du conseil municipal portant sur l’aménagement des alentours du temple. L’aménagement final ne retient aucune des propositions de l’architectebonet 1.
Cependant, le plan de Gaudí n’est pas complètement oublié. En 1975, la Mairie de Barcelone réalise une étude urbaine qui prévoit une zone en forme de croix autour de la Sagrada Família, avec quatre places aménagées en parcsgimeno 2. À cette époque, il n’existe que deux de ces places et la création des deux nouvelles suppose la démolition de nombreux bâtiments. Le projet est reporté sine die. En 1981, la place Gaudí, en face de la Sagrada Família est aménagée avec un projet de jardins de Nicolau Maria Rubió i Tudurí (es)36. Le bassin du jardin est conçu pour refléter le temple.
Antoni Gaudi est enterré dans la crypte.
La Ciutadella
Parc de la Ciutadella.
Le parc de la Ciutadella est l'endroit où s'est tenue l'Exposition universelle de 1888. De cette époque, il reste l'arc de triomphe par lequel on entrait dans l'enceinte de l'Exposition et l'actuel musée de Zoologie qui abritait alors un café-restaurant. Le parc s'appelle ainsi car Felipe V (le représentant des Bourbons lors de la guerre de Succession de 1702 à 1717) fit construire une citadelle à cet endroit en supprimant un quartier : elle servait à surveiller les habitants et surtout à éviter une certaine rébellion. C'est en 1868 que la citadelle fut détruite pour accueillir l'exposition universelle. Aujourd'hui à l'intérieur du parc se trouvent, en plus du musée de zoologie, un musée de géologie, l'ancien arsenal de la citadelle qui accueille le Parlement de Catalogne, une cascade d'Antoni Gaudí et le Jardin zoologique de Barcelone où l'on peut admirer des dauphins.
Parc Güell
Le parc Güell, situé sur les hauteurs de la ville, fut commandé par le comte Güell à Gaudí : la nature et l'architecture se confondent et se complètent en ces lieux
Montjuïc
Le Castell de Montjuïc domine la ville et son port offrant un magnifique point de vue. Une télécabine permet d'y accéder. En contrebas se trouve le site olympique de 1992 et, plus bas encore, le site de l'exposition universelle de 1929, dominé par le Palau Nacional qui accueille le musée national d'art de Catalogne (MNAC) ainsi que par la Font màgica dont les jeux d'eau, de son et de lumière accueillent de nombreux touristes le soir.
La Barceloneta et Port Vell
À l'origine quartiers de pêcheurs et de marins, tandis que des bidonvilles (barraques) ont occupé les plages jusque dans les années 1960 — le plus important étant celui du Somorrostro (es), à la limite nord-est —, La Barceloneta bordant le vieux port (Port Vell) de la ville a connu d'importantes transformations depuis la création de la Vila Olimpica pour les Jeux de 1992, avec ses tours jumelles de la Torre Mapfre et de l'hôtel Arts. Aux équipements sportifs comme les piscines du Club Natació Atlètic-Barceloneta et aux établissements culturels, de recherche ou de santé (Hospital del Mar, Institut des sciences de la mer, musée d'histoire de Catalogne) se sont ainsi ajoutées des infrastructures tournées vers le tourisme balnéaire. Ainsi, peut être cité l'aménagement des plages, bordées d'un casino, de restaurants, clubs privés, hôtels de luxe (dont le plus emblématique, à l'extrémité sud-ouest de la jetée, étant La Vela) et bars, et celui du Port Vell avec sa Rambla de Mar, le centre commercial Maremagnum et l'aquarium de Barcelone. Devenu le point central du tourisme estival de masse, La Barceloneta est depuis les années 2010 l'enjeu d'un mouvement de protestation des résidents contre les dérives de ces activités touristiques qui entraînent hausse des prix du logement, incivilités et nuisances.
Tibidabo
Point culminant de la Collserola dominant la ville, le Tibidabo est également devenu un des pôles du tourisme barcelonais. Le Tramvia blau (tramway bleu) et le funiculaire qui permettent d'y monter ainsi que le parc d'attractions symbolisé par son Avió ont tous trois été inaugurés en 1901. Le temple expiatoire du Sagrat Cor, visible depuis les quartiers urbains en contrebas et illuminée la nuit, a été construit entre 1902 et 1961. L'observatoire astronomique Fabra a été construit en 1904, ce qui en fait le quatrième plus ancien observatoire en activité dans le monde.
Figueras :
Cette commune occupe la plus grande partie de la côte du levant du massif du cap de Creus. Isolée par les montagnes, Cadaqués vit face à la mer et pratiquement séparée, par la terre, du reste de l'Empordà, jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Là où se trouve Cadaqués, beaucoup de bandes de pirates venaient autrefois se réfugier après avoir attaqué les navires en haute mer.
La vigne qui l'a enrichie au XVIIIe siècle, l'a pratiquement ruinée avec l'arrivée du phylloxéra au début du XIXe siècle.
Paradoxalement, l'isolement du village devint un facteur de prospérité au début du XXe siècle car les touristes se disséminaient dans les zones d'accès plus facile en ignorant ses coins les plus reculés, ce qui permit de conserver une certaine virginité urbanistique très appréciée actuellement. Cadaqués doit son charme intact à Salvador Dalí qui l'a défendue contre les promoteurs immobiliers.
Le village est présidé par l'église de Santa Maria, qui contient un autel baroque exceptionnel par sa taille et son originalité, et dont les piliers sont soutenus par quatre géants. Le bras de l'un aurait été cassé par le joueur de piano mécanique manchot pendant la guerre civile espagnole qui donna son titre à un film « Les pianos mécaniques » avec Melina Mercouri filmé à Cadaqués en 1964. Elle abrite également un orgue ibérique du XVIIe siècle à transmission mécanique en bois.
Histoire : Des éléments de l'église Saint-Pierre de Figueras datent du Xe siècle. L'église fut remaniée plusieurs fois, aux XIV° et XXe siècles. En 1267, le roi Jacques Ier d'Aragon, dit « le Conquérant » concède à la ville une chartae populationis. Un an après, Hug V, comte d'Empuries incendie la ville. De l'ancienne muraille il ne reste que la tour Gorgot, intégrée à la Tour Galatée du Musée Dali.
Deux faits notables se produisent durant le XVIIIe siècle : la construction du château de Sant Ferran destiné à contenir les attaques de la France ; et le développement de la culture du blé, et l'augmentation du vignoble. Ces développements font de la ville la capitale de fait de l'Alt Empordà.
Le 27 novembre 1794 Figueras est prise par les troupes françaises de Pérignon après la bataille de la Sierra Negra.
Lors de la Guerre d'indépendance espagnole, la ville fut assiégée par les troupes françaises. Elle devint brièvement chef-lieu du département du Ter du 26 janvier 1812 à 18143.
Au XIXe siècle le train arrive en 1877 et soutient d'autant plus l'activité de la ville, dans laquelle est mise en place un plan d'extension, sur le modèle de Barcelone. La ville se développe au sud, sud-est et sud-ouest.
Cadaqués :
Histoire
Cette commune occupe la plus grande partie de la côte du levant du massif du cap de Creus. Isolée par les montagnes, Cadaqués vit face à la mer et pratiquement séparée, par la terre, du reste de l'Empordà, jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Là où se trouve Cadaqués, beaucoup de bandes de pirates venaient autrefois se réfugier après avoir attaqué les navires en haute mer.
La vigne qui l'a enrichie au XVIIIe siècle, l'a pratiquement ruinée avec l'arrivée du phylloxéra au début du XIXe siècle.
Paradoxalement, l'isolement du village devint un facteur de prospérité au début du XXe siècle car les touristes se disséminaient dans les zones d'accès plus facile en ignorant ses coins les plus reculés, ce qui permit de conserver une certaine virginité urbanistique très appréciée actuellement. Cadaqués doit son charme intact à Salvador Dalí qui l'a défendue contre les promoteurs immobiliers.
Le village est présidé par l'église de Santa Maria, qui contient un autel baroque exceptionnel par sa taille et son originalité, et dont les piliers sont soutenus par quatre géants. Le bras de l'un aurait été cassé par le joueur de piano mécanique manchot pendant la guerre civile espagnole qui donna son titre à un film « Les pianos mécaniques » avec Melina Mercouri filmé à Cadaqués en 1964. Elle abrite également un orgue ibérique du XVIIe siècle à transmission mécanique en bois.