Festival d'Abrivado aux Saintes Maries
Festival d'Abrivado aux Saintes Maries

Départ en direction de la plaine de la Crau aux Saintes Maries de la Mer, où se déroule le Festival d'abrivado. Chaque année, pour le 11 novembre, le festival regroupe plus de 200 gardians et 1000 chevaux venus de toute la Provence pour participer à ce festival sur les plages des St Maries exceptionnellement ouvertes aux cavaliers et à leurs montures.
Vous pourrez admirer cette course en toute sécurité et partager les frissons de cette parade équestre qui permet d'amener les taureaux au petit trot jusqu'aux arènes.
Le journée ainsi que le déjeuner sont laissés libres.
Départ à 11h des cavaliers et des taureaux de la plage. Les abrivados se succèdent et mettent leur savoir-faire à rude épreuve.
Retour sur Marseille en fin d'après-midi.

Festival d'Abrivado aux Saintes Maries

Tarifs :
Prix : 27 € par personne
Horaires :
Aubagne 7h00 Dromel 7h20 Baille 7h30 Canebière 7h45 Aix 8h15
Sur demande :
Autres prises en charges possibles pour groupes de 10 pax et +
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44

Inclus

Transport en autocar aller-retour

Non inclus

Le déjeuner au restaurant
Les dépenses à caractère personnel
Carte d'identité ou passeport en cours de validité.
Les horaires indiqués en Brochure et sur le site sont les horaires de départ de l'autocar, il est vivement demandé de se présenter au point de prise en charge au moins 10 mn avant l'heure de départ

Informations :

LES SAINTES MARIES DE LA MER
Les Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal : Lei Santas / Lei Santei Marias de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la Mar) est une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône. Elle est la seconde commune de France métropolitaine en superficie, 1 après Arles qu'elle jouxte à l'ouest. Elle est la capitale de la Camargue.

La ville, construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.

Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont appelés les Saintois.

Culture et patrimoine
Crypte de l'église avec la statue de Sarah

Église fortifiée des XIe et XIIe siècle destinée à protéger les reliques des saintes (mais aussi les Saintois) en cas d'incursion des Sarrasins : la chapelle haute forme un véritable donjon, entouré, à la base, d'un chemin de ronde et surmonté d'une plate-forme crénelée.

Pèlerinages des 24 - 25 mai et de fin octobre (saintes Maries Jacobé et Salomé) ; celui du 24 mai est aussi célébré pour la patronne des Gitans, la « Vierge noire » Sainte Sarah.
Les deux premiers pèlerinages sont historiquement très anciens et évoquent une tradition chrétienne, celle du débarquement des premiers chrétiens sur le rivage de Camargue. Celui des Gitans, plus récent, n'est pas mentionné avant le milieu du XIXe siècle.

Musée et maison du marquis de Baroncelli : installé dans l'ancienne mairie, le musée présente des documents recueillis par le marquis Folco de Baroncelli-Javon : mode de vie traditionnel de Camargue, histoire de la ville, dioramas présentant la faune camarguaise (dont une héronnière), mobilier provençal du XVIIIe siècle, vitrines consacrées à Van Gogh, au marquis et à ses amis comme le peintre russe Yvan Pranishnikoff.
Château d'Avignon et son domaine.
Mairie, construite dans les années 1930 et décorée par le peintre Marcel Dyf.
Arènes, construites au début des années 1930, où ont lieu de nombreux jeux taurins, des courses camargaises et des corridas. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Présence à proximité du village d'un plan d'eau spécialement aménagé pour les tentatives de record de vitesse en planche à voile.
Marchés : tous les lundis et vendredis sur la place de la mairie.


La légende des Saintes Maries (Trois Maries)

Sarah la Noire

Les hagiographes, afin de relier le christianisme provençal à une présence des premiers disciples du Christ, ont popularisé un débarquement en Camargue des trois Marie, accompagnées d'un groupe comprenant Marthe, Lazare le ressuscité, Maximin, Sidoine l'aveugle qui deviendra saint Restitut et Joseph d'Arimathie, porteur du Saint Graal1.

Chassés de Palestine et placés dans une barque sans voile ni rame, ils furent poussés par les courants vers le delta du Rhône où ils s'échouèrent en 48. Là, ils furent accueillis par Sarah la noire, qui devint la servante des Maries1.

Seules resteront sur place Marie Salomé, Marie Jacobé et Sarah. Elles y moururent, et l'endroit où elles furent ensevelies devint un important lieu de culte et de pèlerinage chrétien ainsi qu'une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, fils de Marie Salomé1.

Marie-Madeleine se retira dans le massif de la Sainte-Baume, Lazare devint le premier évêque de Marseille, Maximin, celui d'Aix et Sidoine, celui du Tricastin, tandis que Marthe s'en fut à Tarascon, où, d'après la légende, elle terrassa la terrible Tarasque.

Le culte des Trois Maries
La stèle des Tremaie aux Baux-de-Provence
Oreiller des Saintes Maries découvert en 1448

Marie Jacobé, Marie Salomé et Sarah furent inhumées ensemble et sur place près de leur oratoire qui fut transformé en église1. Le début du culte qui leur fut rendu est seulement assuré au cours du Moyen Âge où il fut développé par les croyances issues de la Légende dorée. Benoît XII, au cours de son pontificat, approuva le culte qui leur était rendu, mais l'invention de leurs reliques ne date que de 1448 et est due au Roi René. Par exemple, Pierre de Nantes, évêque de Léon vient en pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer et contribua à développer le culte des Trois Maries en Bretagne.

Un narrateur du XVIIIe siècle, écrit : « L'an 1447 il [ René d'Anjou ] envoya demander des Bulles au Pape Nicolas V pour procéder à l'inquisition de ces Corps Saints ; ce qui lui ayant été accordé, les Os des Maries furent mis dans de riches & superbes Châsses. Pour Sainte Sara, comme elle n'était pas de la qualité de ses Maîtresses, ses ossements ne furent renfermés que dans une simple caisse, qu'on plaça sous un Autel dans une Chapelle souterraine. »

Lors des fouilles que le comte de Provence ordonna trois cippes furent exhumés, ils furent considérés comme les oreillers des saintes. Toujours visibles dans la crypte de l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer, les deux premiers sont consacrés aux Junons et le troisième est un autel taurobolique ayant servi au culte de Mithra.

Jean-Paul Clébert suggère que le culte des trois Maries (les Tremaie) s'est substitué à un antique culte rendu aux trois Matres, divinités celtiques de la fécondité, et qui avait été romanisées sous le vocable des Junons.
Le rituel de la procession à la mer

Fernand Benoit, qui fut le premier historien à décrypter ce folklore, souligne pour les trois Maries et pour Sarah, l'importance de la procession à la mer. Depuis 1936, l'immersion de la sainte noire, que font les Bohémiens, précède d'un jour celle des Maries en leur barque. La statue de Sarah est immergée jusqu'à mi-corps6.

En Camargue, l'immersion rituelle dans la mer obéit à une tradition séculaire. Déjà au XVIIe siècle, les Camarguaises et Camarguais se rendaient à travers les bois et les vignes, sur la plage, alors éloignée de plusieurs kilomètres de l'église des Saintes, et se prosternaient à genoux dans la mer.

« Le rite de la navigation du « char naval », dépouillé de la légende du débarquement, apparaît comme une cérémonie complexe qui unit procession du char à travers la campagne et pratique de l'immersion des reliques, il se rattache aux processions agraires et purificatrices qui nous ont été conservées par les fêtes des Rogations et du Carnaval »



Et l'historien de souligner que ces processions à la mer participent au caractère même de la civilisation provençale et à sa crainte respectueuse de la Méditerranée puisqu'elles se retrouvent tant aux Saintes-Maries-de-la-Mer, qu'à Fréjus, Monaco, Saint-Tropez ou Collioure, liées à d'autres saints ou saintes.
Date(s) de départ:
Tarifs :
Prix : 27 € par personne
Horaires :
Aubagne 7h00 Dromel 7h20 Baille 7h30 Canebière 7h45 Aix 8h15
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44
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