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Marché Arles et Aigues-Mortes

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Marché Arles et Aigues-Mortes
Marché Arles et Aigues-Mortes

Arles vue du Rh�ne
Départ en direction d’Arles aux Portes de la Camargue pour le marché hebdomadaire du samedi, un des plus beaux marchés de Provence, mais aussi un des plus grands. Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible de balader dans le centre d’Arles, ou de visiter certains musées ou sites romains (entrées à régler sur place).
Temps libre pour arpenter les allées colorées du Boulevard des Lices.
A l’issue, continuation en direction d’Aigues-Mortes où l’étape du déjeuner sera laissée libre.
L’après-midi, temps libre pour arpenter les ruelles de la cité fortifiée, ou pour profiter des Places de l’ancienne capitale du sel et des croisades.
Retour sur la région marseillaise en fin de journée.

Marché Arles et Aigues-Mortes

Tarifs :
Prix : 28 € par personne
Horaires :
Aubagne 6h45 Dromel 7h05 Baille 7h15 Canebière 7h30 Aix 8h00
Sur demande :
Autres prises en charges possibles pour groupes de 10 pax et +
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44

Inclus

Transport en autocar aller-retour

Non inclus

Le déjeuner au restaurant
Les dépenses à caractère personnel
Carte d'identité ou passeport en cours de validité.
Les horaires indiqués en Brochure et sur le site sont les horaires de départ de l'autocar, il est vivement demandé de se présenter au point de prise en charge au moins 10 mn avant l'heure de départ

Informations :

Arles
- La ville est une commune du département des Bouches-du-Rhône, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit de la plus grande commune de France métropolitaine avec quelque 72 000 hectares de superficie (malgré plusieurs déductions successives). La ville est traversée par le Rhône et se trouve entre Nîmes (à 27 km à l’ouest) et Marseille (à 80 km à l’est).
- Le nom d’Arles dérive d’Arelate, mot d’origine celtique signifiant lieu situé près de l’étang, par référence aux terrains marécageux qui entourent la cité. Durant l'âge du fer (viiie ‑ iie siècle avant J.-C.), Arles constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne. Vers -50, Jules César appelle encore la cité Arelate dans ses Commentaires sur la Guerre civile.
- Cette ville, dont les habitants sont appelés Arlésiens, a en effet plus de 2 500 ans. Des monuments remarquables ont été construits pendant l’Antiquité à l’époque romaine, comme le théâtre antique, les arènes, les alyscamps ou encore le cirque romain. En 2008, le plus vieux buste connu de Jules César a été découvert dans le Rhône. En raison de son important patrimoine, la cité est classée ville d'Art et d'Histoire et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981.
- Ouverte au tourisme qui est la première activité de la ville, elle accueille de nombreuses festivités tout le long de l’année : en décembre, Drôle de Noël, en avril, la Féria pascale, les Rencontres internationales de la photographie pendant l'été, ainsi qu’en septembre, la Fête du riz.
La commune a obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.









Histoire d'Arles :
- De l'époque romaine au Moyen Âge, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est de la cité d'Arles sur la via Aurelia, c'est-à-dire en dehors de la cité comme la plupart des nécropoles romaines. Ils comprenaient de très nombreux sarcophages.
Dès la fin du ive siècle, les Alyscamps et le cimetière de Trinquetaille doivent leur célébrité au martyr de Genest, saint arlésien, décapité en 303. Au fil des siècles ce lieu devient si renommé que de nombreuses personnes souhaitent y être enterrées, à l’instar des évêques d’Arles. Des cadavres descendent aussi le cours du Rhône sur de petits bateaux pour y être inhumés ; une somme d'argent étant jointe pour rémunérer les Arlésiens qui mettent en sépulture les défunts.
- Aux xie, xiie et xiiie siècles, ce cimetière connu de toute la chrétienté, s'enrichit de nombreuses églises. Au xie une collégiale est ainsi établie aux Alyscamps, mais vers l’an 1035, cette canonica étant tombée entre des mains laïques, l’archevêque Raimbaud donne aux moines de Saint- Victor de Marseille l’antique église Saint-Genès ainsi que toutes ses dépendances, moyennant le cens d’une livre d’encens à fournir le jour de Saint-Trophime. Les Alyscamps deviennent alors le point de départ du pèlerinage de Compostelle pour les pélerins provençaux.
- Toutefois, en 1152, le transfert des reliques de saint Trophime à la cathédrale Saint-Étienne (devenue par la suite Saint-Trophime), au centre ville, lui enlève une partie de son prestige.
- À partir de la Renaissance, les prélats, seigneurs et rois dérobent les sarcophages les mieux sculptés pour enrichir leurs collections. Un bateau ainsi chargé coule dans le Rhône vers la fin du xvie siècle à hauteur de Pont-Saint-Esprit1.








- Au cours du xvie siècle ce quartier fait l'objet d'une première transformation avec le creusement du canal de Craponne qui alimente en eau la Crau, entre Durance et Rhône.
- Plus récemment, au xixe siècle, les Alyscamps ont été profondément modifiés lors de la construction de la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille (1848) et des ateliers afférents.
Ce lieu, peint par Van Gogh et Gauguin (1888), est devenu alors, au fil du temps, un nouveau quartier d'Arles.

AIGUES-MORTES
- Par le réseau routier, Aigues-Mortes est située à 35 km environ de Nîmes (préfecture du Gard) et 30 km de Montpellier (Hérault). À vol d'oiseau : 32,5 km de Nîmes et 26 km de Montpellier.
- Le territoire communal est composé d'une partie de la plaine humide et des étangs de Petite Camargue. Il est séparé du golfe du Lion (mer Méditerranée) par la commune du Grau-du-Roi. Aigues-Mortes est cependant reliée à la mer par le canal du Grau-du-Roi.








- Un Romain du nom de Peccius aménage les premiers marais salins et donne son nom au marais du Peccais. L'exploitation du sel avait commencé dès le néolithique et s'était continuée à la période hellénistique. Mais l'exploitation antique des salins n'a donné lieu à aucune découverte archéologique majeure et il est prévisible que ces vestiges aient été détruits par les installations des salins modernes.

Histoire d'Aigues-Mortes
- En 791, Charlemagne fait ériger la tour Matafère, au milieu des marécages, pour la sûreté des pêcheurs et des ouvriers des salins. Certains avancent que la signalisation et la transmission des nouvelles n’étaient pas étrangères à l’édification de cette tour destinée à donner l’alerte, en cas d’arrivée d’une flotte, à la tour Magne, à Nîmes.
- La vocation de cette tour passe du plan guerrier au plan spirituel quand Charlemagne l’octroie à l’abbaye de Bénédictins, consacrés à l’Opus Dei (l'œuvre de Dieu) et dont les incessantes psalmodies, de jour comme de nuit, font désigner leur couvent du titre de Psalmody ou Psalmodi. Ce couvent existe en 812, comme le confirme un acte de dotation faite par le Nîmois Badila à l’abbaye.
- À cette époque, les habitants, qui vivent dans des cabanes en roseau, tirent leur subsistance de la pêche, de la chasse et de la production du sel produit dans différents petits marais salants en bordure de mer. La région est alors sous la domination des moines de l'abbaye de Psalmodie.
- En 1240, Louis IX, qui veut se débarrasser de l'emprise des marines italiennes pour le transport des troupes pour les croisades, s'intéresse à la position stratégique que représente ce lieu pour son royaume. À cette époque, Marseille appartient à son frère Charles d'Anjou, roi de Naples, Agde au Comte de Toulouse et Montpellier au roi d'Aragon. Louis IX souhaite un accès direct à la mer Méditerranée. Il obtint des moines de l'Abbaye la ville et les terres alentours par échange de propriétés. Les habitants sont exemptés de la gabelle, impôt prélevé sur le sel qu'ils peuvent prendre sans contrainte.

- Il construit une route entre les marais et y bâtit la tour Carbonnière pour servir de tour de guet et ainsi protéger l'accès à la ville. Saint-Louis construit ensuite la tour de Constance pour abriter sa garnison. En 1272, le fils et successeur de Louis IX, Philippe le Hardi, ordonne la poursuite de la construction de remparts pour ceinturer complètement la petite ville. Les travaux ne s’achèveront que 30 ans plus tard.
C'est de cette ville que Louis IX part par deux fois pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis, où il meurt de dysenterie.

- 1270 constitue à tort, pour beaucoup d'historiens, la dernière étape d'un processus engagé à la fin du xie siècle. Le jugement est hâtif car le transfert de croisés ou de mercenaires à partir du port d'Aigues-Mortes a continué. L'ordonnance donnée en 1275 au chevalier Guillaume de Roussillon par Philippe III le Hardi et le pape Grégoire X après le concile de Lyon de 1274 en guise de renfort à Saint-Jean d'Acre en Orient, démontre que l'activité maritime y perdure toujours en vue d'une neuvième croisade qui n'aura jamais lieu5. De ce fait de 1270 découle la croyance populaire voulant que la mer atteigne Aigues-Mortes à cette époque. En fait, comme le confirment les études de l'ingénieur Charles Léon Dombre, l'ensemble du port d'Aigues-Mortes comprenait le port proprement dit, qui se trouvait dans l'étang de la Marette, le Canal-Viel et le Grau-Louis, le Canal-Viel étant le chenal d'accès à la mer. C'est approximativement sur le Grau-Louis qu'est construite aujourd'hui La Grande-Motte.

- Au début du XIVe siècle, Philippe le Bel utilisa le site fortifié pour y incarcérer les Templiers. Entre le 8 et le 11 novembre 1307, quarante-cinq d'entre-eux furent mis à la question, reconnus coupables et retenus prisonniers dans la Tour de Constance.









Production du sel par l'exploitation salinière
Sans doute exploitées dès l'Antiquité, les salins d'Aigues-Mortes attirèrent pêcheurs et sauniers. Les moines bénédictins y établirent dès le viiie siècle l'abbaye de Psalmodie, afin d'exploiter cette denrée précieuse dans les étangs de Peccais. Les salines resteront très longtemps une des principales ressources de la ville. Pour parvenir aux « tables saunantes », l'eau pompée dans la mer parcourt plus de 70 km dans les roubines; la concentration de chlorure de sodium y passe de 29 à plus de 260 g/l. Récolté mécaniquement, le sel est amoncelé en de scintillantes « camelles » avant d'être conditionné. On le réserve à l'usage alimentaire.
Date(s) de départ:
Tarifs :
Prix : 28 € par personne
Horaires :
Aubagne 6h45 Dromel 7h05 Baille 7h15 Canebière 7h30 Aix 8h00
ou bien par télèphone
04 91 94 00 44
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